La période post-pandémique se caractérise par une pression accrue sur les régimes d’assurance privés en ce qui a trait au coût des médicaments. Il s’agit là d’une industrie en profonde mutation. Déjà plusieurs mesures ont été adoptées pour contrôler les coûts de médicaments en 2022 et 2023, mais que nous réserve 2024?
Cet article résume les grandes lignes d’un article de fond paru dans Benefits and Pensions Monitor, auquel participait Massimo Nini, vice-président Conseil, tarification et actuariat chez AGA assurances collectives.
Ce qui a changé depuis la pandémie
La pandémie a bouleversé la vie des Canadiens, entraînant une baisse marquée de leur santé mentale. On en voit les conséquences dans la consommation grandissante d’antidépresseurs, notamment chez les jeunes de moins de 19 ans.
Les retards dans les traitements et interventions chirurgicales au cours de la pandémie ayant aggravé certaines conditions, plusieurs personnes ont dû recourir à une médication supplémentaire.
D’autres facteurs entrent en jeu
En plus des facteurs post-pandémiques, d’autres éléments ont un impact majeur sur les régimes d’assurances collectives. Pensons par exemple aux médicaments pour le diabète, qui ont aussi connu une très forte croissance au cours des dernières années; le diabète ayant déclassé les maladies inflammatoires au chapitre des réclamations en 2022. Ces médicaments sont toutefois aussi prescrits pour leurs vertus amaigrissantes, ce qui peut contribuer à faire exploser les coûts.
Finalement, de nouveaux médicaments ont vu le jour pour soigner des maladies rares. Et qui dit nouveaux médicaments dit aussi coûts extrêmement élevés!
Des mesures qui portent fruit
Des mesures ont été mises en place au fil des ans pour contrôler les coûts de médicaments.
Pensons à l’obligation de prendre le médicament générique, lorsqu’il existe, qui coûte beaucoup moins cher que le médicament d’origine. Il en va de même pour les biosimilaires, dont on entend parler de plus en plus, qui remplacent les médicaments biologiques de référence à un bien meilleur coût.
Plus récemment, on a commencé à parler d’autorisation préalable et de traitement par étape, notamment avec les médicaments utilisés pour traiter l’obésité, mais conçus pour le diabète.
Alors, quoi offrir dans son régime d’assurance?
Massimo Nini apporte un éclairage nouveau sur les éléments à considérer pour prendre la meilleure décision, compte tenu du contexte actuel. Il a d’ailleurs été l’un des principaux interlocuteurs dans l’article paru dans le magazine Benefits and Pensions Monitor, le 8 février dernier.
Selon lui, les administrateurs de régime doivent bien soupeser différents éléments pour mesurer le retour sur l’investissement (ROI) de leur régime. Plusieurs d’entre eux souhaitent répondre aux besoins de la majorité, tout en reconnaissant les besoins individuels bien distincts des travailleurs et travailleuses.
L’inflation des dernières années et le coût de la vie qui augmente poussent parfois des familles à faire des compromis sur leur santé pour pouvoir se nourrir et se loger convenablement. Les décisions corporatives doivent alors reposer sur les valeurs de l’entreprise et les principes EDI (équité, diversité, inclusion). Un employé en santé est un employé généralement plus productif au travail!
Pour d’autres conseils et encore bien plus d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à lire l’article complet. Vous en saurez davantage sur les éléments de réflexion pour une décision éclairée en matière d’assurance médicaments.
Caroline s’est jointe à l’équipe d’AGA assurances collectives à l’automne 2021. Avant de prendre le virage en 2019 dans le domaine de l’assurance collective, elle a cumulé près de 20 ans dans l’industrie bancaire, plus spécifiquement au niveau du financement commercial des concessionnaires automobiles. La satisfaction et le succès de ses clients sont au cœur de ses priorités. Son professionnalisme et son dynamisme font d’elle une conseillère en assurances collective à l’écoute des besoins de ses clients et proactive dans sa démarche.