« N’oublie surtout pas de cotiser à ton REÉR ! », disait-on dans le bon vieux temps !
Combien de fois avez-vous entendu cette phrase dans votre vie ? Bien qu’elle semble une évidence pour la majorité d’entre nous, cette perception devrait être revue dès maintenant ! Découvrez pourquoi dans cet article.
Avec le dépôt du plus récent budget fédéral en avril 2015, la donne vient de changer. Le montant maximal pouvant être versé annuellement dans un compte d’épargne libre d’impôt (CÉLI) a été revu à la hausse et atteint maintenant 10 000 $ en 2015. Ce montant était de 5 500 $ avant le dépôt du budget.
Le REÉR, une solution magique ?
Bien que chaque situation soit différente, le régime enregistré d’épargne-retraite (REÉR) s’avère généralement optimal pour les personnes dont le taux marginal d’imposition à la retraite est inférieur à celui applicable lors de leur vie active.
Toutefois, le REÉR comporte une problématique sous-estimée par plusieurs personnes. Au moment du décaissement à la retraite, les sommes retirées sont ajoutées au revenu. Certaines prestations gouvernementales étant liées au revenu à la retraite, leur paiement pourrait être affecté selon les retraits du REÉR.
Ainsi, pour l’année 2015, dès qu’une personne touche un revenu annuel de 71 000 $, la pension de la Sécurité de la vieillesse (PSV) est réduite. Elle disparaîtra complètement advenant un revenu annuel supérieur à 115 000 $.
Le Supplément de revenu garanti (SRG) est une aide additionnelle non imposable payable par le gouvernement fédéral aux personnes recevant la PSV et ayant un faible revenu à la retraite (inférieur à 17 000 $). Toutefois, dès que ce seuil est dépassé, la rente est coupée drastiquement.
Bien qu’il soit impossible de prévoir le futur, il faut retenir qu’une personne prévoyant avoir des revenus annuels inférieurs à 24 000 $ ou supérieurs à 71 000 $ devrait sérieusement considérer de cotiser à un CÉLI en premier temps, et au REÉR dans un second temps, s’il y a lieu.
Et le RVÉR dans tout cela ?
Vous avez sûrement entendu parler du régime volontaire d’épargne-retraite (RVÉR) mis sur pied par le gouvernement du Québec et qui devra être offert par tous les employeurs de 5 employés et plus au cours des prochaines années si aucun régime de retraite n’est actuellement offert.
Le RVÉR est loin d’être une solution miracle pour les employés : offre de fonds limitée, immobilisation des cotisations de l’employeur, suivi des adhésions par l’employeur, etc. De plus, bien que la tarification soit encadrée par la loi, un REÉR collectif ou CÉLI collectif peut s’avérer beaucoup moins dispendieux pour certains groupes et une solution plus sensée. Si un tel régime collectif est offert, le RVÉR n’a pas à être mis en place.
Choisir le bon véhicule de retraite n’est pas chose facile. Plusieurs facteurs doivent être considérés pour faire un choix éclairé. Afin de bien vous encadrer dans la sélection d’un véhicule de retraite approprié pour votre compagnie et vos employés, nous vous invitons à communiquer avec l’un de nos spécialistes en rentes collectives dès aujourd’hui.
Jimmy œuvre dans les régimes de retraite depuis plus de 20 ans. Il a débuté sa carrière au Régime de retraite des enseignant(e)s de l’Ontario. Il a par la suite été conseiller dans une firme d’actuaires-conseil ainsi que chez deux assureurs avant de se joindre à AGA. Fort de sa longue expérience, il a développé une expertise marquée en matière de sélection, conception et mise en place de régimes de retraite. Jimmy offre à ses clients des conseils éclairés et une vision globale pour tous les enjeux d’avantages sociaux.